Connu sous les appellations Astrakan, Breit, Broadtail ou Breitschwanz
Je viens de découvrir que ce que l’on nomme Astrakan à plusieurs variances d’appellation….Sans doute qu’astrakan faisait un peu trop vieillot et semblait démodé pour les fourreurs et le monde de la mode.
Astrakan de nos jours souvent connu sous les appellations « Breit, Broadtail ou Breitschwanz »
Il s’agit d’une fourrure douce, soyeuse, jolie bref magnifique : le breit. On ne peut qu’être en admiration devant sa brillance et son aspect huilé.
La fourrure d’un agneau qui était encore dans le ventre de sa mère, que l’on fait avorter pour tuer son petit pour sa fourrure. L’aspect bouclé de la fourrure est dû au liquide amniotique. Bref, un manteau en fœtus d’agneau.
La fourrure d’astrakan provient d’agneaux mort-nés ou nés prématurément, par accident. Il est évidemment écarté les accusations selon lesquelles le prélèvement des fœtus sont uniquement du à fournir des fourrures.
Comme si utiliser la peau et la fourrure d’animaux adultes capturés ou élevés ; torturés, électrocutés ou dépecés vifs n’était pas suffisamment sordide, des stylistes sans cœur élèvent le niveau de cruauté dans la mode.
Des milliers de moutons de race karakuls sont élevés en Asie centrale pour alimenter l’industrie de la fourrure.
« Une association, l’association HSUS a pu mener une enquête dans une ferme en Ouzbékistan, région productrice de fourrure d’agneaux karakul. Les conclusions de cette enquête sont édifiantes. Parmi les secrets monstrueux de l’industrie de la fourrure, les pratiques utilisées pour produire de la fourrure d’astrakan comptent parmi les plus noires et les plus cruelles.
Pour fournir ces fourrures fœtales, les brebis gestantes sont massacrées dans les 15 derniers jours avant la mise bas, par des techniques totalement inhumaines. Alors que la brebis est attachée au plancher de l’abattoir, les employés lui tranchent la gorge et lui tordent la tête jusqu’à la détacher du reste du corps, tout ceci sans étourdissement préalable. Ils laissent ensuite le petit s’asphyxier dans l’utérus, puis ils éventrent la mère pour retirer le fœtus à la fourrure tant convoitée. Les agneaux qui ont le temps de venir au monde sont présentés comme des « échantillons » de couleur de fourrure avant d’être envoyés à la mort. Après le retrait de leur fourrure, les petites carcasses sont jetées aux ordures. De toutes les manières, une brebis gestante est massacrée une fois qu’elle a produit entre trois et cinq agneaux. »
4 à 5 millions d’agneaux sont ainsi massacrés chaque année pour l’industrie de la fourrure, sans compter les brebis gestantes sacrifiées.
Quand on sait qu’un ensemble en fœtus de karakul coûte plus du double d’un autre manteau en karakul, on comprend que l’argent est le moteur de tous ces crimes abominables.
Ainsi, l’élevage du mouton karakul pour sa fourrure continue en Afghanistan, au Turkménistan, au Kazakhstan et dans toute l’Asie centrale.
Mais les adeptes de la "mode avec du cœur" trouvent honteux de porter sur soi autant de souffrances et n’achètent pas ces produits. D’ailleurs, Madonna n’a plus jamais été vue dans son manteau en astrakan, après avoir été réprimandée par la styliste Stella McCartney pour avoir « porté un fœtus ».
La cruauté infligée à des animaux sans défense pour leur fourrure atteint des sommets inégalables. Les producteurs, tortionnaires directs, sont les principaux responsables, mais les pays demandeurs, comme la France, l’Allemagne et l’Amérique du Nord, le sont également.
C’est pourquoi il est impératif d’agir pour abolir ces souffrances inqualifiables.
Pour lutter contre toutes ces horreurs, le plus simple est de ne pas acheter de fourrure de karakul, ni même de fourrure en général, car il ne faut pas oublier que d’autres animaux souffrent le martyr à cause de cette industrie macabre.
Prévenez également votre entourage, famille, amis, collègues, que la fourrure d’agneaux est obtenue par la torture et le massacre de brebis gestantes et de nouveau-nés.
Demandez à vos commerçants de ne pas accepter de fourrure dans leurs magasins et de la retirer de leurs rayons pour ceux qui en vendent
Expliquez-leur la manière dont cette fourrure est produite.
Si vous lisez un article ou si vous voyez une publicité concernant l’astrakan dans un journal ou un magazine, écrivez aux responsables de la rédaction pour leur expliquer la provenance de cette fourrure.